Bonjour à tous!
On avance, c’est une évidence. Il y a la paperasse, les dossiers à monter, les courriers à rédiger, les rendez-vous à honorer, tout ce qui ne touche pas le bateau en lui-même mais qui sera déterminant pour son état de préparation finale. La-dessus je dirais que nous sommes en place, même si c’est un travail laborieux qui demande du temps avant de porter ses fruits.
Mais la partie qui me passionne, c’est cette phase de métamorphose du bateau, longue mais captivante, ou je vois changer mon bateau au fur et à mesure que mes mains le façonnent. Depuis une semaine, tranquillement, là aussi je me mets en place. De tous côtés des copains m’ont apporté outils, visserie inox et appareils en tout genre. A peine vidée de toute sa charge et revenue dans ses lignes, voilà la coque de ma Céleste qui s’enfonce à nouveau dans l’eau, sous le poids de tout ce matériel. Une virée à Saint-Brieuc pour du bois, un peu de prospection pour la peinture, le sika, les rondelles nylons, etc, et déja la table du carré se transforme en jolie petite tablette sur laquelle je fixe un compas,. Est ensuite venu le tour des panneaux de coffre, sur le pont, dont l’état lamentable et l’étanchéité douteuse ne laissaient pas présager pour eux un futur prospère. Le ponton se transforme en établi journalier, à la manière de ces petites échoppes de rues qui apparaissent au matin pour disparaître comme par enchantement lorsque la journée se termine. Aujourd’hui je coupe et je ponce, demain je résine, après-demain je peins. Je-coupe-je-ponce-je-résine-je-peins, tel sera ma devise quotidienne des prochaines semaines (clin d’oeil à mon ami Philippe)!
Et puis il y a quelques jours, y’a un copain qui me dis: “j’ai lu l’article dans voiles et voiliers, chapeau pour le projet!”. J’ouvre le magasine et y découvre un petit encart intitulé “Longue Route 2018: Manu engage Céleste”. En le lisant, j’ai davantage réalisé, comme si mon cerveau avait besoin de le lire pour mieux l’assimiler et l’accepter…. Je suis dedans, ça y est. Bel et bien lancé! Je pars pour un tour du monde sans escale. Une année de préparation, mais une année de prélude au voyage, le tout formant un ensemble continu qu’on appelle l’Aventure.
De notre bout de ponton, entre traits de scie sauteuse et coups de ponceuse, Céleste et moi vous souhaitons un bon week-end et vous envoyons nos meilleurs ondes à travers les vibrations de la disqueuse. Kenavo:
Manu